La Fabrique Culturelle

Née à Paris de parents immigrants antillais, Marie-José Gustave cherchait sa place. Elle s’est d'abord intéressée aux tissus et a elle suivi une formation en production du vêtement.

Sa vie l’a ensuite amenée au Québec, et c’est ici que l’artiste a plongé dans l’artisanat. Le papier est rapidement venu remplacer le tissu. Rigide et souple à la fois, le fil de papier permet un effet tridimensionnel qu’on ne peut obtenir avec le textile. L’effet des ombres et de la lumière s’ajoute aux volumes créés.

Faire: c’est ce qui anime d’abord Marie-José Gustave, qui se décrit plus comme une artisane que comme une artiste visuelle. Elle est fascinée par les différentes techniques de vannerie: le tricot, le crochet, le tressage...

Elle entrelace ses origines — guadeloupéennes et françaises — avec les notions d’identité et de mixité des cultures à travers un langage commun: l’art.

Qu’apporte-t-on à une société quand on vient d’ailleurs? Qu’est-ce que cette société nous apporte? Comment dialogue-t-on quand on n’a pas les mêmes bases culturelles? Ces questionnements  façonnent ses œuvres.

L’exposition de Marie-José Gustave est présentée aux côtés de celles de Clovis-Alexandre Desvarieux et de Moridja Kitenge à l'occasion du Mois de l’histoire des Noirs, à la Maison de la culture Marcel-Robidas, à Longueuil, du 1er février au 7 mai 2023. Le vernissage aura lieu le 25 février à 14 h.

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